samedi 25 octobre 2008

Du rose en Inde


On a longtemps associé la couleur rose aux filles, du moins dans le monde occidental.
Le rose bonbon pour les barbies, symbole de féminité par excellence voire de pauvre naïve sans défense.
Alors le rose = potiche?
Eh bien non!
En Inde s'est développé depuis quelques années un gang : les saris roses/ Pink Gang
Dans la région de l'Uttar Pradesh, nombreuses sont les femmes intouchables traitées comme des moins que rien. Faisant partie de la plus basse caste du système indien, officiellement révolu, ces dernières ne voient jamais leurs drois respectés, c'est à peines si la société indienne de cette région considère qu'elles en aient.
Mariages forcés, violences conjugales et sexuelles, expropriation, la listes des abus commis contre elles est longue. Les autorités ne les aident pas, considérant qu'elles n' en valent pas la peine.
Face à cette injustice grandissante une femme a décidé de dire stop. Sampat Pal Devi, une paysanne comme toutes ces femmes, a du faire face à des malfrats qui l'ont chassé de chez elle après la disparition de son mari. Ayant elle même connu la discrimination, elle a fondé ce gang pour donner une voix à des femmes qui n'en ont jamais eu.
Par la force de leur bâtons, ces femmes réclament leurs droits, punissent sur la place plublic les maris violents, intolérants.
Et pourquoi utiliser le rose? Tout simplement, comme l'explique Sampat Pal Devi, parce qu'aucun parti n'a jamais utilisé cette couleur. Je rajouterai qu'elles reprennent une couleur qui longtemps a cantonné les femmes dans un rôle spécifique et en font leur force. Alors vive le PINK POWER

Berne,



ou l’épopée d’un petit groupe d’étudiants dans l’univers des Médias de la Capitale…

Mercredi 22 octobre 2008, départ de treize étudiants du master en communication et médias de l’unige avec mention en journalisme pour Berne. Objectif : découvrir le Centre de Presse de Berne, en face du palais fédéral et l’ATS.

Il est 12.30, après plusieurs retrouvailles successives des étudiants ( tout le monde n’a pas pris le même train, ni même d’ailleurs pris le train) nous arrivons au centre de Presse ( ah oui j’oubliais je faisais parti de ces étudiants).

C’est là que nous découvrons la salle où a lieu les conférences de presse des conseillers fédéraux, certains d’entre nous se prêtent au jeu et jouent aux politiciens sous les flash de l’appareil photo de monsieur Amez-Droz…

La visite se poursuit dans le sous-sol du centre de presse où se trouve des studios de la SSR. Magnifique, toutes ces machines, ces caméras, ces lampes… et on nous dit qu’il ne s’agit que de petits studios, rien que d’imaginer les grands on est tous fous d’excitation.

Nous arrivons dans un petit studio tapissé dans le fond d’une toile bleue où est projetée à l’écran l’image de la place du Palais Fédéral. Certaines d’entre nous ne peuvent s’empêcher de jouer aux femmes invisibles avec un morceau de tissu pour la démonstration. Et hop nous disparaissons à l’écran sous les voitures qui tournent autour de la place…

Suite de l’aventure dans l’ATS. Nous débutons par un petit meeting de mise au point puis nous rejoignons les journalistes dans leurs bureaux. Sans faire trop de bruit notre guide, P.-H. Jobin, nous explique comment ces journalistes trient les informations qu’ils reçoivent, comment ils créent leurs articles, comment chaque bureau en forme de croix se concentre sur un registre.

Une expérience enrichissante.
Au nom de tous mes collègues de la mention journalisme, MERCI à Monsieur Amez-Droz, Monsieur Jobin, et à toutes les personnes qui ont pris de leur temps pour nous accueillir à Berne